Milly-la-Forêt : berceau des plantes médicinales

De la ciguë des sorcières, à la verveine de grand-mère, des herboristes aux laboratoires pharmaceutiques : de tous temps, les plantes sont réputées pour leurs vertus thérapeutiques. La vallée de l'Ecole, dans l'Essonne, serait le berceau français des plantes médicinales. Aujourd'hui encore, on y cultive ce patrimoine.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

A Milly-la-Forêt, la Chapelle Sainte-Blaise serait le vestige d'une ancienne maladrerie (ou "léproserie"). Grâce aux vertus des plantes on y aurait soigné les lépreux.

En 1836, on retrouve la première trace de cultivateurs herboristes dans la commune et jusqu'à 150 cultivateurs herboristes ont cultivé et commercialisé près de 100 plantes médicinales.

Mais la Grande Guerre est passée par là. Dans les années 1920, il faut participer à l'effort national et relancer l'agriculture, plantes médicinales comprises. Belladone, Bourache, Mélisse... l'après-guerre marque l'apogée des plantes médicinales.

Cette prospérité a fini par décliner. Dans les années 1930, les cultures se développent à l'étranger. A Milly-la-Forêt les prix s'effondrent et les cultivateurs et les herboristes finissent par disparaître.

Dans la vallée de l'Ecole, Alain Bosc-Bierne est le seul et dernier producteur de plantes médicinales. Il a reprit l'exploitation familiale et cultive aujourd'hui la menthe poivrée qui fait la réputation de Milly-la-Forêt. Le métier a bien changé au fil des années.

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