VIDEO - Fumeurs voici à quoi ressemblent vos poumons !

Une infirmière américaine a recueilli des poumons sains et malades sur des donneurs décédés et a comparé leur fonctionnement devant une caméra. Le résultat laisse sans voix.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le
La BPCO tue chaque année plus de 16 000 personnes en France.
La BPCO tue chaque année plus de 16 000 personnes en France.  —  ©Page Facebook d'Amanda Eller

Encore une nouvelle preuve, s’il en fallait une, de l’extrême nocivité du tabac… Amanda Eller, infirmière en Caroline du Nord, a filmé des poumons recueillis sur un patient fumeur décédé atteint de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), et a comparé leur fonctionnement à celui de poumons sains. Le résultat est sans appel : lorsqu’elle actionne les poumons malades à l’aide d’une pompe, on constate un grand manque d’élasticité, à l’inverse des poumons sains.

Le patient souffrant de BPCO avait en effet fumé un paquet de cigarettes par jour pendant 20 ans, explique l’infirmière. Comme on le voit dans les vidéos, ses poumons, complètement noirs, se dégonflent immédiatement après s’être remplis d’air. Cette expérience permet de mieux comprendre les causes de l’essoufflement des fumeurs, dû au manque d’élasticité de la membrane de leurs poumons.

La BPCO tue chaque année plus de 16 000 personnes en France

Lorsque l’on inspire, l'air passe par la bouche, le pharynx, le larynx, puis par la trachée et par les bronches. Celles-ci se ramifient en bronchioles, et se prolongent jusqu'aux alvéoles pulmonaires (de minuscules sacs, connectés à un réseau de capillaires sanguins où déroulent les échanges entre l'air et le sang).

Lorsque certaines molécules toxiques sont mêlées à l’air que nous respirons, une inflammation peut survenir à différents niveaux de ces voies respiratoires inférieures. Les bronchioles se mettent à sécréter trop de mucus, leur paroi s'épaissit, leur diamètre est réduit. Le tissu autour des bronchioles perd également en élasticité. Toutes ces transformations contribuent à une obstruction lente et progressive des voies respiratoires : c'est la BPCO, qui tue chaque année plus de 16 000 personnes en France, selon l’Inserm.