Jeunes et asthme : 3/4 des décès liés à un mauvais suivi des traitements

Au moins un enfant sur dix souffre d’asthme aujourd’hui en France. Cette maladie chronique peut s'avérer grave, voire mortelle, lorsqu’elle n’est pas contrôlée.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Il avait à peine 14 ans, pourtant Grégory Pariente est mort à la suite d’une crise d’asthme. Ce jour-là, son père l’emmenait justement aux urgences. “Je ne sais pas si vous imaginez ce que ça peut être d'avoir un père qui voit dans le rétroviseur de sa voiture son fils lui dire “Papa je vais mourir” et le voir mourir étouffé” déplore sa tante, Françoise Pariente Ichou.

 

Depuis, elle s’est engagée et tente d’interpeller les adolescents asthmatiques. Son objectif : leur faire prendre conscience des risques encourus lorsqu’ils ne prennent pas correctement leur traitement. 

Importance du suivi des traitements

Le cas de Grégory n’est pas isolé. Chez les adolescents asthmatiques, trois quarts des décès sont dus à un mauvais suivi des traitements. Il est donc nécessaire d’éduquer les jeunes patients atteints de cette maladie chronique et leurs proches, dès l’enfance.

 

“Dès qu’on entend des sifflements dans les bronches, des petits bruits comme ça qui traduisent le fait que les bronches sont serrées, ce sont des signes d’asthme à côté desquels il ne faut pas passer” explique le Dr Nhan Pham-Thi, pneumologue pédiatre. Le bon geste c’est donc d’avoir constamment sur soi sa trousse d’urgence.