Jouer du piano pour réduire les effets de la maladie de Parkinson

Un mélomane britannique de 74 ans en est sûr, sa pratique du piano lui permet d’atténuer les effets de sa maladie de Parkinson.

La rédaction d'Allo Docteurs
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74 ans, pianiste et parkinsonien
74 ans, pianiste et parkinsonien

Il n’a pas encore le niveau de Chopin ou Beethoven, mais à 74 ans Derick n’a rien à leur envier. Depuis 2008, ce Britannique souffre de la maladie de Parkinson et le piano, c’est ce qui l’aide à aller mieux. 

Pourtant jouer d’un instrument alors qu’il souffre de forts tremblements et de raideur musculaire à cause de cette maladie relève presque de l’exploit. Derick admet d’ailleurs à nos confrères de la BBC que “cela demande un peu de concentration”. Mais selon lui, grâce à la pratique du piano et à son “attitude positive et combative” le maladie “semble progresser plus lentement que prévu”. 

Aujourd'hui, on ne guérit pas de la maladie de Parkinson

Surtout qu’aujourd’hui la recherche avance, mais il n’existe aucun traitement pour guérir de cette pathologie neurodégénérative. Différentes approches thérapeutiques sont tout de même mises en place pour réduire les séquelles ou soulager les patients comme les traitements médicamenteux ou encore la kinésithérapie.

Pour l’association caritative Parkinson’s UK, contactée par la BBC, “la musique pourrait aider les malades et demande plus de recherches (...) pour permettre le développement d’approches (...) adéquates, de plus en plus spécifiques et efficaces”.

Derick est malade et pourtant il décrit ces 12 dernières années, comme “les meilleures de sa vie”. En plus d’être un pianiste amateur, cet habitant du Comté de Conwy est aussi un auteur compositeur que l’on peut écouter sur SoundCloud

Une chanson dédiée à tous les autres malades de Parkinson

Il a récemment écrit une chanson sur son parcours pour inspirer les autres malades. “C’est un message pour tous les autres malades de Parkinson. Si je peux le faire, ils peuvent peut-être le faire aussi. Pas forcément de la musique mais une activité qui leur permet de défier la maladie” explique le mélomane. 

En tout cas, Derick espère encore passer de longues années à jouer du piano. Il ne lâche même plus son instrument : “Parfois, je regarde le piano et je me dis que ça m’a été d’une énorme aide. Je l’adore mon piano, je pourrais le mettre dans mon lit à côté de moi pour que l’on puisse dormir ensemble."