Une campagne d'information sur les compétences des sages-femmes

"Au moins six bonnes raisons de consulter une sage-femme": le ministère des Affaires sociales et de la Santé a lancé ce 22 juin une campagne d'information sur la diversité des compétences des sages-femmes, souvent mal connues.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le

Des bannières pour les sites internet, un hashtag #sagesfemmes pour les réseaux sociaux, mais aussi des affiches et dépliants... la campagne, diffusée sur différents supports, renvoie à un dossier disponible sur le site du ministère, avec infographie et vidéo à la clef.

"Chaque Français sait quand et pourquoi consulter un médecin ou un infirmier. Ils sont peu nombreux – trop peu nombreux -, à l’inverse, à connaître l’étendue des compétences des sages-femmes", a souligné ce 22 juin la ministre, Marisol Touraine, devant des représentants de la profession.

Outre les accouchements et le suivi de la grossesse, compétences bien connues du public, les sages-femmes peuvent également assurer le suivi gynécologique des femmes en bonne santé et prescrire des moyens de contraception. Depuis début juin, il leur est désormais possible de vacciner l'entourage des nouveaux-nés ou pratiquer des IVG médicamenteuses, comme le prévoit la loi Santé.

"Parmi les sages-femmes qui exercent, 2% sont des hommes. Ils sont appelés également « sages-femmes » car le terme signifie « qui connaît les femmes »", peut-on y lire, avec des visuels mêlant informations sur le métier et sur la formation qui y mène.

Une image valorisante

"L'ensemble de la profession est très contente", a affirmé Marie Josée Keller, présidente du Conseil national de l'ordre des sages-femmes. Cette campagne "donne de la visibilité au rapport très privilégié que peuvent avoir des femmes en bonne santé avec les sages-femmes".

Afin de mieux valoriser la profession, Marisol Touraine a également précisé qu'à partir de la rentrée prochaine, les étudiants en maïeutique auront le statut d'agents publics dès leur 4e année et seront rémunérés comme tels. Un corps d’enseignants-chercheurs en maïeutique sera également mis en place à partir de l'année prochaine, comme annoncé lors de la Grande conférence de la santé organisée en février.