Radon : un gaz dangereux dans nos maisons

Ce mardi 7 novembre avait lieu la Journée européenne du radon, un gaz issu de la radioactivité naturelle potentiellement dangereux pour la santé. À cette occasion, l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) a lancé une campagne de sensibilisation auprès des habitants des communes à risque.

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Incolore et inodore, le radon est pourtant partout : dans l’air, le sol, l’eau… Si en extérieur ce gaz est largement dilué, il a tendance à s’accumuler dans les lieux confinés. En France, il est présent dans le sous-sol de plusieurs régions : Bretagne, Corse, Nouvelle Aquitaine, Auvergne Rhône-Alpes… En cas de forte exposition durant plusieurs années, le gaz est potentiellement cancérogène selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Après le tabac, c’est la deuxième cause de cancer du poumon. Les bâtiments publics, comme les écoles, font régulièrement l’objet de contrôle. Mais, rien n’est prévu pour les logements des particuliers.

Pourtant, dans certaines habitations, les taux de radon sont très élevés. Selon Didier Gay, directeur adjoint de l’environnement à l’IRSN, ce gaz est particulièrement dangereux l’hiver. « Dès lors que le gaz a la possibilité de se déplacer du sol vers la maison, il va le faire. Il va le faire d’autant plus qu’on va venir faire une dépression dans la maison. Dès lors qu’on les chauffent, on va créer une dépression dans les logements et donc avoir tendance à aspirer le gaz du sol.»

Quand une habitation est exposée à un taux de radon très élevé, des travaux sont nécessaires. Il faut étanchéiser le sol et favoriser le renouvellement de l’air intérieur avec des systèmes de ventilation mécanique ou des sortes d’aspirateur à radon. Mais, attention, ces installations sont à la charge du particulier.

Pour  en savoir sur les zones à risque, vous pouvez consulter une carte interactive et détaillée de la présence de radon en France sur le site de l’IRSN : www.irsn.fr