Moins de 1500 décès lors de la canicule cet été

Jamais le mercure n’avait grimpé aussi haut lors de la canicule des mois de juin et juillet. Pourtant, le nombre de décès lié aux fortes chaleurs est 10 fois moins élevé qu’en 2003.

La rédaction d'Allo Docteurs
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En 16 ans, le nombre de victimes a diminué : près de 1 500 cette année contre 15 000 en 2003. Les Français sont mieux informés et mieux préparés à affronter la canicule. Mais la durée du pic de chaleur joue aussi un rôle… « Plus l’épisode est court moins il y a de décès. Plus l’épisode va être long, plus il y a un risque de décès. La canicule de 2003 avait été moins intense au niveau des températures mais elle a duré plus longtemps et a eu donc un impact beaucoup plus fort » ajoute Dr Christophe Trivalle. Face aux fortes chaleurs, les plus vulnérables sont les plus âgés : la majorité des victimes avait plus de 75 ans.

A l'hôpital des soignants mieux formés

Désormais mieux formés, les soignants sont mieu armés prévenir les coups de chaleur et la déshydratation. « Tous les ans on nous distribue des ventilateurs pour les patients, on a des salles qui sont refroidies avec des systèmes de refroidisseurs. Les équipes soignantes ont aussi bien conscience de ce qu’il faut faire par rapport aux fenêtres, aux volets, aux aérations la nuit… Hydrater les patients, les humidifier un petit peu » explique Dr Christophe Trivalle, Gériatre, hôpital Paul Brousse / AP HP (94).