Relaxation : dépendant de son hypnotiseur ?

Je tenterais bien l'hypnose, mais j'ai peur de devenir dépendant de mon praticien. Où apprendre à se relaxer seul et en toutes circonstances ?

La rédaction d'Allo Docteurs
La rédaction d'Allo Docteurs
Rédigé le , mis à jour le

Les réponses d'Isabelle Célestin-Lhopiteau, psychologue-psychothérapeute à l'unité Douleur du CHU Kremlin-Bicêtre :

"Je pense que c'est une peur légitime et que quelque soit la pratique (relaxation, hypnose), l'idée est aussi d'accéder à une autonomie, une liberté, c'est le but de toute thérapie, pouvoir se débarrasser du thérapeute à un moment donné. C'est le thérapeute qui va travailler sur ce sentiment de dépendance s'il apparaît car ça n'apparaît pas chez tout le monde. Dans l'hypnose il n'y a pas plus de dépendance que dans une autre thérapie et il y a beaucoup d'apprentissage de l'autohypnose. En effet, pour se relaxer seul, il faut passer par un thérapeute. C'est la relation avec un thérapeute qui permet de se découvrir : connaître ses points de tension, pouvoir ressentir comment prendre de la distance par rapport à certaines émotions pour ensuite l'expérimenter dans sa propre vie."

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Questions/réponses :

  • Quelles sont les maladies qui typiquement pourraient être évitées grâce à la relaxation ?
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  • Mon fils a souvent mal au ventre avant d'aller à l'école. Que puis-je proposer pour le soulager ? La pratique d'un sport ou de la relaxation, voire les deux ?
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  • Il paraît que dans la vie courante on respire à l'envers et que le yoga ou autre discipline de relaxation réapprend à respirer. Comment l'expliquez-vous ?
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  • J'ai des problèmes de concentration, pensez-vous que cela soit lié au fait que j'ai du mal à me détendre ?
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  • Y a-t-il des personnes tout à fait réfractaires à la relaxation, qui ne lâcheront jamais prise ? Je crains d'en faire partie...
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* Les réponses d'Isabelle Célestin-Lhopiteau, psychologue-psychothérapeute à l'unité Douleur du CHU Kremlin-Bicêtre