Le ''top 10'' des maladies qui tuent depuis 200 ans

De quoi mourait-on il y a 200 ans ? Le journal New England Journal of Medicine a répondu à cette question en compilant deux siècles d'archives médicales pour éditer le "top 10" des causes de mortalité les plus fréquentes enregistrées ces 200 dernières années. Ces données ne concernent que les Etats-Unis de 1810 à 2010, mais constituent une tendance applicable à tous les pays développés.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Le ''top 10'' des maladies qui tuent depuis 200 ans
Top 10 des causes de mortalité aux Etats-Unis, 1900-2010
Top 10 des causes de mortalité aux Etats-Unis, 1900-2010

Ainsi on apprend qu'en 1810, les maladies respiratoires telles que la pneumonie étaient la cause de 202 morts sur 100 000, suivies de près par la tuberculose qui elle tuait 194 personnes sur 100 000 morts.

La pneumonie a cependant connu ses heures de gloires dans les années 1920 où elle causait 588 morts sur

100 000. Aujourd'hui, elle n'est plus à l'origine que d'une quinzaine de mort sur 100 000 décès.

Depuis 1930, la première place du classement est occupée par les maladies cardiaques, qui bien qu'en diminution depuis les années 1970, continuaient d'être à l'origine de 192 décès sur 100 000 en 2010.

Dans les causes émergentes, on note une progression constante du cancer. Alors qu'il était au huitième rang en 1810, il prend la seconde place dès les années 1940 et ne cesse de gagner du terrain sur les maladies cardiaques. En 2010, il causait 185 morts sur 100 000.

Parmi les causes récemment entrées dans le ''top 10'', on note le suicide dans les années 1975, le VIH en 1990, la septicémie dans les années 2000, accompagnée de la maladie d'Alzheimer. Les maladies infantiles n'apparaissent plus dans le top 10, de même que les maladies congénitales, la tuberculose, la cirrhose et les infections gastro-intestinales, qui si elles continuent à entraîner la mort, ne sont plus classées dans les dix plus fréquentes.

Source : "Top 10 Causes of Death in the United States, 1900–2010", New England Journal of Medicine, le 21 juin 2012.

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